Traditionnellement connu comme puissance pétrolière, le potentiel agricole du Kazakhstan est largement sous-estimé.
Le pays bénéficie en effet d’un climat favorable et plus de 74 % de son territoire est cultivable. 20 % de la population active travaille dans ce secteur ; près de la moitié de la population vit en zone rurale dont 1/3 avec des revenus plus que modestes.
Actuellement, l’activité agricole ne représente que 6 % du P.I.B..
Elle devrait connaître une belle croissance.
L’amélioration de la productivité et de la rentabilité agricoles font en effet partie du programme de diversification de l’économie kazakhe.
L’année 2009 est d’ores et déjà une année record en termes de revenus agricoles.
Le pays est le 6ème producteur mondial de céréales.
Parmi les principales récoltes, on compte le blé, l’orge, le maïs, le millet, le riz, les graines de soja, le coton, les pommes-de-terre, les graines de moutarde, le tabac, les tournesols.
Vergers et vignobles sont également très présents.
Un tiers de la production est exportée, principalement du blé. Outre les traditionnels marchés C.I.S., on trouve également parmi les clients, la Chine et l’Europe.
Le pays offre également des pâturages de grande qualité. Près de la moitié des revenus agricoles provient de l’élevage. Sa part va croissant. On répertorie le bétail suivant : moutons, cochons, chevaux, boeufs, veaux, poulets, agneaux, porcs et lapins.
Outre des problèmes de stockage et de traitement, le secteur est caractérisé par des
exploitations disséminées et de petite taille.
La mécanisation y est faible et le gouvernement tente donc d’intégrer les unités soit de manière :
- horizontale : création de coopératives,
- verticale : chaîne qui va de la production à la commercialisation.
Selon un rapport de la Banque mondiale, la productivité agricole kazakhe est 5 fois inférieure à celle de l’Europe de l’Est.
Outre la volonté de diversification, le gouvernement a également a cœur de faire respecter des standards de qualité afin de faciliter son entrée au sein de l’O.M.C..
Un nouveau système de subsides et de prêts a été mis en place afin de :
- rénover les infrastructures,
- renforcer les moyens matériels,
- mettre en place des méthodes innovantes,
- remédier au ‘credit crunch’, soit la raréfaction de l’offre de crédit.
En 2009, c’est ainsi plus d’1,5 milliards de USD qui ont été investis par le secteur public.