Données économiques à jour en 2012

 

L'impressionnante expansion économique du Kazakhstan est due à plusieurs facteurs :

- un afflux de capitaux étrangers,

- les prix élevés des matières premières, et du pétrole, en particulier, combinés à des volumes d’extraction en forte augmentation. Les principaux revenus du pays sont constitués par l’exploitation de ses immenses ressources naturelles.

2. Données économiques

L’économie kazakhe repose en effet sur la rente pétro-gazière qui représente 30 à 35 % du P.I.B. et 80 % des revenus de l'État. L’énorme potentiel, non encore exploité, dont le fameux gisement du Kasaghan, positionnerait le pays comme 5ème producteur mondial de pétrole d’ici 2015.

En effet, l’exploitation de ce seul gisement permettra à terme de tripler la production du pays.

Les revenus ainsi générés ont, entre autres, financé le développement de la nouvelle capitale Astana. Des architectes de renommée internationale comme Norman Foster et Kisho Kurokawa ont implanté des bâtiments à l’aspect futuriste. Astana a vu sa population tripler.

Lors de l’été 2008, c’est à un tout autre scénario que l’on assiste : les prix du pétrole et des matières premières s’effondrent, consécutivement à une chute de la demande mondiale.

La conjoncture, qui était alors particulièrement favorable au pays, se retourne. Les capitaux étrangers quittent le pays.

En effet, l’économie kazakhe dépend fortement de l’exportation des matières premières et

des marchés financiers internationaux pour financer sa croissance. Le pays est tributaire de l’économie mondiale. Il est touché très tôt par la crise économique mondiale.

Mis à mal, le pouvoir politique prend rapidement une série de mesures afin de résister à la

tempête économique et financière. Une entrée en récession impliquerait une mise en doute de la légitimité du pouvoir en place. Les rangs de l’opposition grondent et le président Nazerbayev (élu en 2005 pour un terme de 7 ans) entend réagir au plus vite.

 

L'Etat met alors en vigueur des mesures visant à :

- supporter le secteur immobilier et de la construction (3 milliards de USD),

- relancer l’activité des P.M.E., en assouplissant notamment les conditions de crédit dont les crédit à l’exportation,

- stimuler le secteur agricole (1 milliard de USD),

- doper les investissements en :

- nouvelles technologies (dont nouveaux projets IT (ex. : ‘Alatau IT Park’)),

- infrastructures,

- stabiliser le secteur bancaire afin de relancer l’économie dans son ensemble, en facilitant

l’accès au crédit. Plus de 5 milliards de USD auraient servi à recapitaliser les banques qui, à l’heure actuelle, présentent encore un ration de NPL élevé (36 %). Le secteur semblerait se stabiliser si l’on en croit les cotations Fitch des 2 principales banques kazakhes qualifiées de ‘stables’.

De nouvelles mesures fiscales, représentant 18 milliards de USD sont également prises.

Pour ce faire, le gouvernement bénéficie de l’appui de la Banque mondiale et de l’E.B.R.D. Tout en se réservant la possibilité de recourir au F.M.I.. Il puise également dans les réserves du Fonds National Pétrolier, fonds alimenté par les revenus provenant de la manne pétrolière.

Début 2010, la montée des prix des matières premières, combinée au rétablissement mondial et à l’effet des mesures de soutien, contribue à renforcer la croissance.

 

L’étroitesse du marché local (près de 16 millions d’habitants avec une croissance démographique stable), la dépendance envers les exportations ‘primaires’ de ressources naturelles, des infrastructures insuffisantes et la fragilité relative du secteur bancaire constituent actuellement autant de freins à une relance fondamentale de l’économie.

 

Les autorités l’ont bien compris et ont développé un plan quinquennal, 2010 – 2015

qui a pour objectifs :

- de diversifier l’économie, en général, et l’appareil de production, en particulier afin de

l’affranchir de sa dépendance envers les marchés mondiaux des hydrocarbures et des

matières premières,

- d’augmenter la productivité du travail via l’investissement et la formation,

- d’améliorer les infrastructures.

 

Ces mesures représentent autant d’opportunités de collaboration

avec les entreprises européennes.

 

* Données extraites d'une étude de la Chambre de commerce de Belgique en 2012.

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