« Iran : défi climat pour les villes de taille petite et moyenne »
Paris - Conférence du 6 décembre 2016 à l'Institut Diderot
Cette équipe avait effectué une expédition dans la mer Caspienne en 1995, puis une seconde en 2015, concernant les possibilités d'aménagement des côtes de cette dernière.
Près de 54% de la population mondiale vit dans les villes, or en Iran, ce taux est déjà de 73% en 2016 !
La ville, stimulante et créatrice de valeurs par son activité économique, génère également de nombreux problèmes environnementaux.
Les questions autour de la gestion des déchets urbains, de l’assainissement de l’eau et de l’utilisation des énergies renouvelables, représentent des enjeux importants au cœur de la résilience urbaine et de la capacité de mettre en application l'Accord de Paris sur le Climat (COP21) à l’occasion de la COP22 (Marrakech 2016).
Ces questions environnementales sont particulièrement sensibles et stratégiques en Iran,
et leur résolution dépendra de la mise en place de politiques urbaines adaptées particulièrement à l’échelle des municipalités de tailles petite et moyenne.
En 2015 l’Iran comptait près de 1148 villes dont
8 villes de plus d’un million d’habitants,
78 villes entre 100 000 et 1 million d’habitants, et 214 villes entre 20 000 et 100 000 habitants.
Lors de cette conférence qui a réuni de nombreux maires de villes (Zabol, Zahedan, Zarabad, Mohammadi, Iransharhr, Gasarchand) de cette région du Sistan et Baluchestan, frontalière avec le Pakistan et l'Afghanistan, ceux-ci ont abordé les différentes problématiques auxquelles ils devaient faire face du point de vue écologique.
Il est à noter que c'est une femme Mme Fatemeh RACHKI qui est maire du 1er arrondissement de la capitale de province, Zahedan, ville de 680 000 habitants et qui representait donc celle-ci.
En particulier, le traitement des déchets, qui est actuellement effectué par brulage ou enfouissement, pose des soucis en terme de pollution atmosphérique et de dégradation des nappes phréatiques, cela en corrélation avec des vents de sable puissants et de grands écarts de température, qui amplifient encore ces désagréements.
Ils leur faut résoudre ces contraintes de façon local, puisqu'en effet les distances entre les villes et les villages sont importantes.
Malgré tout ces aspects négatifs, la région du Sistan et Baluchestan regorge d'atouts qui pourrait lui permettre le développement d'une activité touristique.
Compte tenu de son climat lumineux et venteux la région du Sistan et Baluchestan est aussi propice au développement d'énergies renouvelables que ce soit en photovoltaïque ou en éolien, comme de nombreuses autres provinces d'Iran.
Aussi, ceux-ci sont-ils à la recherche de partenariats européens leur permettant de faire face au défi écologique qui nous concerne tous.
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« Malgré les fluctuations politiques, les peuples de nos deux pays sont restés amis : les touristes français viennent nombreux en Iran, les entreprises souhaitent y travailler.
Nos deux pays peuvent ainsi coopérer dans de très nombreux domaines. »
L'Iran et son avenir
S.E. ALI AHANI
Effer Consulting et Eurasia GT Development participaient à cet évènement, organisé par l'Institut Diderot.
Le 10 décembre 2015
Grand consommateur et producteur d'hydrocarbures, le Kazakhstan est arrivé à la COP21 avec des objectifs ambitieux.
Au cœur de son projet : exploiter un potentiel très important en énergies renouvelables tout en abandonnant progressivement sa dépendance au pétrole.
La délégation kazakhe à la COP21 de Paris, dirigée par le Premier ministre Karim Massimov, promet une transition verte et fait la promotion de l’Expo 2017 à Astana. Le Kazakhstan est le seul pays d’Asie Centrale à s'être engagé sur une transition énergétique crédible pour réaliser ses promesses de réduction de gaz à effet de serre.
Une Expo 2017 marquée par les énergies renouvelables
Le Kazakhstan est un important pays producteur de gaz et de pétrole avec une production de 1,70 million de barils par jour en 2014. Le pays a décidé de s’orienter progressivement vers les énergies renouvelables, afin de ne plus dépendre des prix du pétrole, et aussi de profiter de la position favorable du Kazakhstan sur les nouveaux marchés liés à ces énergies nouvelles.
En 2012, le Kazakhstan a été choisi pour organiser l’Expo 2017 dont le thème principal est consacré aux énergies de l’avenir. Le but de cette exposition universelle est d’attirer de nouveaux projets et technologies vertes pour engranger la transition énergétique du pays.
Afin de pousser l’innovation et le transfert de technologies, les bâtiments liés à l’organisation de l’Expo-2017 dans la capitale Astana seront alimentés en énergies renouvelables
Article Novastan du 10/12/15
Article du Moci du 10/12/15
Sommet de la Caspienne à Astrakhan en septembre 2014
Les présidents des cinq états riverains de la Caspienne
ont signés plusieurs accords importants, y compris un accord sur la conservation des ressources marines, sur leur façon de régler le statut juridique de la mer et
ceci lors du quatrième sommet de la Caspienne à Astrakhan, en Russie, le 29 septembre
Les présidents Ilham Aliyev de l'Azerbaïdjan, Hassan Rohani d'Iran,
Noursoultan Nazarbaïev du Kazakhstan , Vladimir Poutine de Russie
et Gourbangouly Berdymoukhammedov du Turkménistan ont participé aux pourparlers à Astrakhan sur la Volga, non loin de la mer Caspienne.
Les dirigeants des cinq pays de la Caspienne se sont d'abord rencontré dans un format étroit pour discuter des problèmes les plus sensibles de l'ordre du jour: le statut juridique de la mer Caspienne et de sa composante militaire pour la sécurité.